Effroi insoutenable, éclair de faiblesse ... [Libre]

Ce matin là, je me réveilla doucement, déjà embêtée par le piaillement des oiseaux. Une affreuse faim rongeait mon estomac vide, et mes pattes étaient lourdes. La fatigue, sûrement. J'avais aussi eu un rhume. Cette nuit, moi qui dort généralement au fond de la tanière des guerriers, j'ai entendu les hiboux. Je me réveillais, tantôt par les ululements des hiboux, tantôt par mon rhume. Une bonne vague de froid avait traversée toute la tanière malgré tous les guerriers devant moi qui auraient pu m'en «protéger». J'avança lentement, et avec une sacrée mine, vers la pile de gibier. Pour une saison des neiges, je trouvais qu'elle était assez bien remplie. Sentant le besoin d'énergie, je pris une bonne souris bien dodue afin de me requinquer. La chair de cette dernière était juteuse et pleine de bonnes choses. Je pris plaisir à la manger, puisque ce fut une des exceptionnelles fois où je me permettais de prendre une si belle pièce. Je me coucha au milieu du camp, sous le soleil, en me reposant légèrement. J'avançais de temps à autres, je parlais avec un renard par-ci, avec un renard par-là. Jusque là, tout allait bien. Alors que je retournais au milieu du camp, une douleur atroce me frappa. J'ignorais totalement ce que c'était et je pensais que ça n'était que de passage. Je me coucha alors sans rien dire, espérant que mon cri de douleur d'il y a peu n'inquiétait pas les autres. J'avais terriblement mal. Je faisais l'hypocrite, souriant comme si de rien n'était aux renards passant par là. J'aperçus la guérisseuse sortir de sa tanière. J'imaginais bien que j'allais me retrouver là bas sous peu mais je décida d'attendre. Tout ça ne me plaisait pas. Puis l'apprentie-guérisseuse sortit à son tour. Avec la chance que j'avais jusque-là, elle m'obligea à faire comme si de rien n'était, indirectement évidemment, quand elle m'aperçut. Je me calma. Une légère rage était montée il y a peu, et mes crocs blancs se montrèrent un léger instant. Mes babines les cachèrent de nouveau après quelques secondes seulement. Le soleil brûlait à nouveau, me rappelant que je devais me reposais avant tout, malgré le fait que même s'il brûlait, la brise glaciale d'hiver restait présente. Alors je posa ma tête sur mes pattes, ferma les yeux et entama une petite sieste, du moins j'espérais que ce soit ainsi, malgré la douleur me rongeant de l'intérieur.

PS : C'est censé donner un mal vert/blanc, car je songe la faire "mourir". Oui c'est triste mais bon, elle est inactive et je n'ai plus trop d'idées avec Twale, qui n'a quasi jamais fait de RP. \o

Rubis : Oui, justement apprentie guérisseuse du Renard. Mais ne t'inquiète pas, Twale va résister longtemps avant de mourir, le temps de faire quelques RPs au camp du Renard. ♥