Les Esprits de la Nature
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Quatre Clans, quatre espèces, mais une seule croyance...
 
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 Bluenight

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AuteurMessage
Nuage Céleste
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Nuage Céleste


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MessageSujet: Bluenight   Bluenight EmptyDim 28 Avr 2013 - 15:21

Chapitre
1. Découverte.


Lorsque je me réveillai, ce jour la, je ne pensais pas que
ma vie changerais au cours de la journée.


C’était la fin de la mauvaise saison et le temps était
encore froid, cependant, une bise douce soufflait dans la forêt, ce qui rendait
l’atmosphère agréable. L’hiver avait été dur et les proies s’étaient longtemps
cachées. Mais depuis un quart de lune elles sortaient enfin de leurs terriers.
Hier, j’avais même attrapé un lapin assez dodu.


Je me levai et m’étira, mettant fin a mes pensées. La neige
avait enfin fondu et je pensai qu’une ballade serait un bon moyen de profiter
de cette journée. Je commençai donc ma ballade et, contente de me dégourdir les
pattes, je zigzaguai joyeusement entre les arbres. Je passai devant un buisson
de baies, elles n’étaient pas encore mure mais le serait d’ici peu de temps.
Les baies, c’était délicieux quand on étalait leur pulpe sur la viande de lapin
ou encore de lièvre.


Soudain, un cri retentit au dessus de ma tête, je leva
celle-ci et vis un aigle qui tournoyait. Je ne m’en étonnai pas, dans les
montagnes, les proies ne devaient pas encore être revenues, alors les oiseaux
de proies des hauteurs descendaient par ici. Je m’apprêtais à poursuivre ma
route, lorsque j’eu un horrible pressentiment. Mon instinct me poussait à aller
voir ce que convoitait l’aigle des montagnes. Jamais mon instinct n’avait
faillit. Je commençai donc à courir vers le centre des cercles que formait
l’oiseau.


A mi-chemin, je relevai la tête et remarqua que l’aigle
formait des cercle de plus en plus petits. Je forçai encore l’allure, mes
pattes touchaient à peine le sol et mon instinct me poussait à aller encore
plus vite. Les minutes me semblaient être des heures, et la distance entre
l’aigle et moi, infinie. J’arrivai bientôt dans une clairière, lumineuse et
dont l’air était doux. Je regardai l’aigle, puis sa proie. Je m’attendais à
voir une souris, une grive ou un écureuil. Mais ce que je vis était bleu. Bleu
comme le ciel en été. Une partie de la chose reposait sur un peu de neige ayant
survécu a la chaleur nouvelle du soleil. Je pensai tout d’abord a un objet que
les hommes auraient oublié, mais comment pourrait-on oublier un objet aussi
bleu et aussi clair?


Un autre cri retenti, et l’aigle plongea. Par instinct, je couru droit sur lui et sauta.
Par un pur hasard, je l’attrapai au vol et le choc tua l’oiseau sur le coup. Je
lâchai le volatil et le regarda. Son cou était tordue sur le coté, résultat du
choc subit par ma morsure. Je remerciai lentement le Ciel d’avoir guidé mes
pattes, puis je me souvins de la raison pour laquelle j’avais tué ce pauvre
aigle.


J’orientai ma tête vers la chose bleue. Je m’approchai, tout
doucement. En m’entendant, la chose releva la tête. Je découvris alors des yeux
bleus saphir. Une sorte de crinière aussi bleue que ses yeux partaient du haut de sa tête, entre deux
oreilles dont même celles d’un lièvre ne pouvaient égaler la taille, a la base
de sa nuque, elle n’était pas faite de poils, mais d’une espèce de membrane
comme on en voyait entre les doigts d’une grenouille. Ce n’était pas un objet,
mais un animal. Encore une fois, j’avançai. Son regard exprimait la peur. Je
baissai la tête vers lui et lui dis par pensée :


« Est-ce que tu
me comprend ? Je ne te ferais aucun mal, je te le promets
. »


L’animal parut
comprendre mes pensées et ses yeux commencèrent à briller de curiosité. Il
changeait si vite d’humeur. J’observai
tout son corps et remarqua qu’il avait des égratignures et quelques plaie
ouvertes, il devait aussi être épuisé par la faim. Je tentai de
l’interroger :


« As-tu des
parents ? Ou bien es-tu seul ?
»


Il ne me répondit pas. Je pensai alors à lui donner a manger
et j’allai chercher l’aigle qui avait faillit tuer l’animal sans défense. A
bien y réfléchir, c’était assez ironique, le prédateur devenue proie et la
proie devenue le prédateur. Si on pouvait définir l’animal bleu par prédateur.
Je lui apportai donc l’oiseau de proie, en espérant qu’il mangerait. Il n’en
fit à vrai dire qu’une bouchée. Je lui demandai :


« Peux-tu te
lever ? Je vais m’occuper de toi.
»


Il me comprit et se leva doucement. C’est alors que je fus
stupéfaite de voir que le petit tas blanc n’était pas de la neige, mais de belles
et grandes ailes blanches immaculées. Il possédait aussi une grande queue dont le bout était orné de la
même sorte de membrane qu’on retrouvait sur sa nuque et tout aussi bleue.
Quelle ne fus pas ma surprise aussi de remarquer que debout, l’animal faisait
ma taille ! Etait-ce vraiment un petit ou était-il déjà adulte ?
Je décidai d’éluder la question pour le moment
et lui dis :


« Je m’appelle
Lowna, suis moi, je connais quelqu’un qui saura te soigner.
»


Sur ses mots, je commençai à marcher et lorgna l’animal
bleue du coin de l’œil. Il me suivait. C’est alors qu’il me parla :


« Merci de
m’avoir sauvée.
»

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